mardi 26 avril 2011

Ça fonctionne!

Nous avons commencé à composté en juillet dernier. Tout l'été, peu d'action. Il faut dire que nous n'avions pas grand chose, puisque c'était tout récent, et que le compostage classique nécessite une masse critique avant de pouvoir bien fonctionner (par opposition au vermicompost qui, lui, fonctionne mieux en petites quantités). Comme nous pratiquons l'herbicyclage (laisser le gazon tondu, déchiqueté par la tondeuse, sur la pelouse pour s'y décomposer et servir d'engrais), seule la cuisine produisait de quoi alimenter notre "tas" et, si ça semblait énorme dans la cuisine, ça réduisait vite de volume dans le composteur, sans toutefois sentir ni ressembler à du compost ou de la terre. Pas grand chose à l'automne non plus, car il y a peu d'arbres dans les environs immédiats et nous n'avons donc eu AUCUNE feuille morte. Tout l'hiver, nous avons ajouté des résidus alimentaires (légumes qui n'étaient plus comestibles--malheureusement, ça arrive!, pelures, marc de café...) qui ne faisaient que geler dans le composteur, qui semblait donc bien se remplir. Au dégel, surprise! Tout a ramolli et s'est entassé. Notre composteur est donc bien moins plein que prévu. Samedi dernier, je l'ai brassé, et je trouvais que son contenu noircissait un peu. Enfin! de l'espoir!

J'y suis retourné ce matin. Tout était encore plus noir. Avant d'ajouter les résidus accumulés depuis samedi, je l'ai brassé encore. Quelle ne fut pas mon agréable surprise de sentir de la chaleur se dégager! Le temps étant nuageux, ça ne peut pas être le soleil qui réchauffe mon composteur de plastique noir; ça venait bel et bien du "tas"! La "magie" (OK, l'action bactérienne aérobie) s'opère, ça composte! Yahou!

Je compte brasser aussi souvent que possible pour que le compostage soit le plus rapide possible; les bonnes bactéries aérobies ont besoin de l'air qu'apporte l'agitation. Constater ainsi que ça fonctionne vraiment m'encourage à le faire! Et, je ne sais pas si c'est parce que le printemps est encore jeune ou parce que la matière a atteint un certain niveau de décomposition, mais pas de mouches pour l'instant--en plus d'une quantité suffisante pour bien enterrer les nouveaux résidus, ce qui me donne l'espoir de ne pas trop en avoir plus tard non plus...

Dorénavant, ça fera partie de ce que j'attendrai avec impatience chaque printemps. En plus des jours qui allongent, du temps qui se réchauffe (en théorie, car cette année... bof!), des bourgeons et des fleurs, le redémarrage du compost fait partie des signes printaniers!

1 commentaire:

  1. J'ai attendu le dégel du compost avec impatience cette année, car mon bac «d'usage» était plein. Normalement, il se compacte plus que ça pendant l'hiver... Hiver trop froid? Peut-être.

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