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mardi 20 juillet 2010

Tondeuse à gazon manuelle

La façon la plus écologique de tondre le gazon est la tondeuse manuelle, qui n'utilise ni électricité ni essence. J'ai invité Valérie-Ann, qui en possède une, à nous écrire sur le sujet le billet que voici!

Il y a quelques temps, Lucie m’a demandé de composer un texte comparatif afin de rendre compte de mon expérience des tondeuses manuelles comparées aux tondeuses à essence, puisque j’ai fait l’échange cet année. Aux fins de statistiques, j’aimerais d’abord préciser que suis mère de famille, que je tond l’intégralité de mon terrain de grandeur moyenne en banlieue, et la corvée de tonte m’est principalement échue.

D’abord, mon ancienne tondeuse à essence était presque neuve: achetée il y a cinq ans, elle était encore apte à servir, ni rouillée, ni brisée, ni archaïque. Je l’ai apportée chez Home Depot ce printemps pour la promotion permettant d’échanger notre tondeuse à essence contre un rabais pour une plus écologique. Attention cependant: le rabais est proportionnel à l’achat que vous ferez: ma tondeuse manuelle ne coûtait que 79.99$ au départ, et le rabais a tout juste suffit à payer les taxes.

Le magasin nous assure que notre tondeuse à essence sera proprement recyclée, ce qui nous épargne déjà un voyage jusqu’à l’éco-centre.

En échange, je me suis procurée la Scott de 14 pouces. J’aurais préféré la largeur au-dessus, soit 18 pouces, mais le magasin n’en avais plus au moment de mon passage. Cela dit, j’apprécie beaucoup celle que j’ai: elle est beaucoup plus facile à manœuvrer que celle que j’avais avant, elle est légère et roule très confortablement.

Au niveau des performances à proprement parler, on a beaucoup parlé du silence des tondeuses à rouleau. Or, j’ai été surprise du bruit qu’elle produit. Je m’attendais à un silence parfait, donc je ne m’attendais pas au bruit des lames qui frottent ensemble. Cela dit, ce bruit est considérablement plus bas que celui des tondeuses à essences, permettant d’entendre les enfants jouer ou le téléphone sonner. Mais ne vous attendez pas à pouvoir tenir une conversation téléphonique en passant la tondeuse: c’est un peu trop bruyant pour cela...

Bien sûr, l’odeur de l’essence brûlée est absente, ce que j’apprécie beaucoup, et juste le fait de ne pas avoir à en manipuler vaut le coup pour moi. Et ma tondeuse part à tout les coups, même en début de saison! ;)

J’ai entendu beaucoup de commentaires négatifs concernant les tondeuses manuelles, surtout concernant les frais d’aiguisage et la piètre qualité de la coupe. Or, dans le livret venant avec ma tondeuse, il est expliqué que je ne devrais pas avoir à aiguiser mes lames plus d’une fois aux quatre ou cinq ans, et que cet aiguisage est facile à faire soi-même: il suffit de retirer le dispositif de réglage de hauteur de coupe de façon à ce que les lames frottent au sol, et de passer la tondeuse sur une surface dure telle que l’asphalte ou le ciment. La qualité de la coupe n’est pas parfaite, je dois l’admettre, mais elle n’est pas médiocre non plus. Il est possible que vous ayez un peu plus de mal à bien couper une pelouse si vous ne l’avez pas fait la semaine précédente, mais ça ne veut pas dire qu’en ce cas ce sera impossible: il faut juste repasser un peu aux quelques endroits plus difficiles. Ceci vaut particulièrement pour les pelouses de type écologiques, où l’herbe n’est pas uniforme.

Il m’a semblé donc que la plupart des commentaires négatifs venaient de personnes qui avaient effectivement essayé les tondeuses à rouleau, mais les anciennes. Celles qui sont vendues neuves en ce moment bénéficient de la vague écolo, et ont donc été repensées pour éviter les désavantages de celles de nos grand-pères. Il est regrettable donc de ne pas pouvoir compter sur les aubaines offertes dans les brocantes et ventes usagées, mais ça vaut le coup quand même!

Petite parenthèse: cette année, ma municipalité a , à l’instar de plusieurs autres, voté une loi interdisant aux résidents de déposer les rognures de gazon aux ordures ménagères. Nous devons donc soit les laisser sur place (herbicyclage, une pratique aidant à conserver un gazon en santé) soit de les mettre au compost. Certaines tondeuses manuelles offrent le déchiquetage automatique des rognures, permettant une décomposition beaucoup plus rapide, et certaines autres offrent un compartiment pour récolter les rognures afin d’en disposer convenablement. Je me suis demandé pourquoi certains se donnent la peine de ramasser les rognures, et mon frère m’a apporté la réponse: propriétaire d’une piscine creusée, chaque coup de vent lui imposait une corvée de nettoyage démesurée afin de garder l’eau propre... Dans un cas pareil, disposer des rognures peut effectivement être nécessaire, mais sinon il est réellement bénéfique pour la santé de votre pelouse de laisser les rognures en place. Au bout de deux ou trois jours il n’y parait plus de toute façon.

Au final, malgré quelques désagréments, je considère que ma tondeuse écolo compte beaucoup plus d’avantages que la tondeuse à essence, et je ne reviendrais pas en arrière. Il est possible que la tondeuse électrique offre un compromis parfait, mais je n’en ai pas l’expérience. Une chose cependant est certaine: attendez vous à faire la connaissance des voisins curieux, avec votre tondeuse manuelle! ;)

Merci Valérie-Ann!

lundi 19 juillet 2010

Une lettre d'Édith Smeesters!!!

Vendredi dernier, je publiais ici ma critique du livre d'Édith Smeesters, Pelouses écologiques et autres couvre-sols. J'ai aussi envoyé un courriel à l'éditeur, en lui demandant de faire suivre à l'auteure, lui donnant le lien vers mon billet parce que je me disais que mes critiques (sur les photos, les maladies et les champignons) pouvaient être constructives et contribuer à améliorer une éventuelle réédition du livre.

Dès ce matin, j'ai reçu une réponse de madame Smeesters par courriel! Wow! Je suis contente de voir qu'en plus d'informer les internautes qui atterriront sur mon billet, mes commentaires sont appréciés par l'auteure et qu'ainsi, leur aspect constructif pourra se matérialiser!

Voici ce que m'a écrit madame Smeesters.

Bonjour Lucie

Grand merci pour vos commentaires constructifs sur mon dernier livre! Cela fait du bien car, après un ou deux ans de publication, les livres semblent tomber dans l'oubli! Pourtant il y aurait encore tant à faire et à dire sur les pelouses et les pratiques écologiques, mais j'avoue que je suis un peu découragée par le manque de support de nos gouvernements, le manque de fonds et de surveillance vs toute la fausse publicité qui circule et les tricheurs qui importent des produits bannis au Québec. Actuellement j'ai déménagé à la campagne, loin des pelouses manucurées, et je me contente de donner des conférences par-ci par-là. Je pense aussi à une traduction en anglais car cela bouge dans certains états américains et ils ont très peu d’infos et de support politique. Suite au Code de gestion des pesticides du Québec, le lobby américain des pesticides a fait en sorte qu’il est pratiquement impossible d’interdire leur usage et surtout leur vente aux USA. Ils poursuivent même le gouvernement du Canada en vertu des accords de libre échange de l’ALENA car ils ne peuvent plus vendre leur 2,4 D (Killex) au Québec depuis 2006 et maintenant en Ontario depuis 2009 !

Cela dit, c’est vrai que je parle très peu des maladies car je n’ai aucune expérience avec ça et on m’a dit que c’était surtout un problème de choix d’espèces de gazon et de terrains de golf. Le gros problème c’est qu’on a implanté du pâturin des prés partout (gazon en plaque). Avez-vous déjà essayé le mélange Eco-Turf de Gloco ? Disponible chez Canadian Tire je crois. Il contient un peu de pâturin mais surtout des fétuques à croissance très lente et résistantes aux maladies et à plusieurs insectes. Cela pousse très lentement. Donc, la première année, on a l’impression que le gazon ne prendra jamais, mais après un an c’est parfait et on a moins de tonte à faire. Je crois qu’il est disponible avec ou sans trèfle blanc, mais le trèfle permet une implantation plus rapide et fait oublier les autres « adventices ». C’est ainsi que les agronomes appellent les « mauvaises herbes ». Je n’ai pas voulu utiliser ce terme dans mon livre car j’avais peur que 90% des gens me trouvent trop scientifique !

Voilà, j’aurais pu vous répondre sur votre blogue mais je n’ai pas trop de temps pour aller là dessus et répondre à tout le monde… mais je devrais peut-être? En tout cas n’hésitez pas à partager le contenu de mon message.
Merci encore !

Edith
Je me prépare à lui répondre que son livre est loin d'être oublié, même s'il fait peut-être moins parler de lui dans les médias traditionnels que dans les mois après sa sortie*. Quand je serai prête à prêter ma copie, j'ai déjà deux réservations parmi mes amies et ma famille (il peut être suggéré à la bibliothèque locale aussi!). Plusieurs copies étaient bien en évidence dans les présentoirs saisonniers de la librairie, quand je l'ai acheté au début de l'été, aussi j'espère que les ventes seront au rendez-vous!

*Sans en être le sujet principal, il était tout de même mentionné comme référence dans une chronique horticole dans Le Devoir pas plus tard que samedi dernier; merci à mon amie Isabelle de m'avoir souligné cet article dont les propos rejoignent les miens: le gazon est difficile à remplacer dans les endroits où l'on marche, alors aussi bien le rendre écologique!

Je conclus en vous invitant à ne pas hésiter à écrire pour faire bouger les choses. Un courriel à un auteur, un éditeur ou même un manufacturier (ou un appel à leur ligne sans frais, dans ce cas) peut contribuer à faire bouger les choses et à amener des changements! Je viens d'ailleurs de créer une nouvelle catégorie pour ce blogue: Communication engagée. Il m'arrive occasionnellement de contacter des gens en tant que lectrice ou que consommatrice et j'ai déjà mentionné de telles communications à quelques reprises dans mon culinoblogue en rapportant les informations (ou l'absence d'information!) ainsi obtenues... et même, une recette qu'un éditeur m'a autorisée à mettre en ligne! (1, 2, 3, 4). À l'avenir, je veux rendre compte ici de ces communications engagées lorsqu'elles seront en lien avec mes préoccupations environnementales.

vendredi 16 juillet 2010

Livre: Pelouses écologiques et autres couvre-sols

Pour ma part, le livre Pelouses écologiques et autres couvre-sols d'Édith Smeesters pourrait s'intituler "Pelouse 101" et il devrait être une lecture obligatoire pour tout propriétaire de terrain gazonné (ou de terrain pas encore gazonné suite à une construction récente). Je me le suis procuré suite à la recommandation de ma copinaute Joa et j'en suis très contente! Nous sommes nouvellement propriétaires d'une maison dont le terrain a été recouvert de gazon en rouleaux l'année avant que nous emménagions, et ce livre a répondu à une foule de nos questions sur l'entretien de notre cour, que nous souhaitons faire de façon la plus écologique possible: tonte, aération, terreautage, réensemencement, déchaumage, fertilisation, leur nécessité, leur fréquence, la façon de le faire. Avant de nous procurer ce livre, nos seules* sources d'informations étaient notre expérience antérieure (basée sur des façons de faire pas nécessairement écolo des années début 1990) et les circulaires de jardineries qui veulent nous vendre leur programme d'engrais synthétique en quatre étapes et leurs différents mélanges de semences...

Si vous lisez mes autres blogues, particulièrement mon culinoblogue, vous savez que je suis une scientifique dans l'âme qui aime comprendre les fondements de ce qu'elle fait. J'ai donc adoré dans ce livre la présentation (avec photos) des différents genres et espèces de plantes (surtout des graminées) fréquemment utilisées pour composer une pelouse. La présentation de "mauvaises herbes" (il faudrait bien trouver un jour un autre terme pour ces plantes) indicatrices des conditions du sol, comestibles et médicinales est très utile aussi, quoique certaines photos laissent à désirer (je défie quiconque ne connaissant pas l'herbe à poux de l'identifier à partir de la photo de la p. 32! Un léger agrandissement de la même photo, à la page 152, montre déjà mieux les feuilles caractéristiques de cette plante, mais laisse tout de même à désirer du point de vue de l'identification).

Je trouve ce livre assez complet, puisqu'il comporte aussi des chapitres sur l'historique de la pelouse, sur les autres couvre-sols végétaux et inertes et sur les aménagements écologiques pour des terrains divers comme les golfs, les bords d'autoroutes et les berges de lacs. De plus, une des grandes qualités de Pelouses écologiques et autres couvre-sols est de ne pas diaboliser la pelouse et de reconnaître que, si la pelouse typique nord-américaine a grand besoin d'être améliorée du point de vue écologique (meilleure biodiversité et entretien plus écologique), la pelouse demeure un incontournable dans certaines situations. En effet, peu d'autres surfaces couvertes de plantes pourraient survivre à du piétinement d'enfants qui jouent ou de sportifs. Le chapitre sur les autres couvre-sols ne présente d'ailleurs qu'une seule plante supportant un piétinement modéré, le thym serpolet. À cet égard, le réalisme du livre de Smeesters en fait un outil beaucoup plus pratique et grand public que d'autres livres anti-pelouses.

Pelouses écologiques et autres couvre-sols n'est tout de même pas parfait. D'abord, il y manque un index! Quand on se rappelle avoir lu quelque chose sur un sujet X (tel amendement de sol ou telle espèce de plante), la table des matières n'est pas le meilleur outil pour retrouver rapidement l'information qu'on cherche. Ensuite, dans le chapitre sur le contrôle des indésirables, la section sur les maladies de la pelouse m'a déçu. Contrairement à la section sur les insectes ravageurs, la section des maladies ne compte aucune photo et aucune action spécifique en fonction des maladies. Il y a du blanc sur mon gazon sous les bouches de sortie de l'échangeur d'air et de la sécheuse; je me doute que l'humidité de l'air à ces endroits est en cause mais j'aimerais bien en savoir plus et savoir s'il y a quelque chose à faire avec le gazon à ces endroits (car je me doute que si seule l'humidité est en cause, elle nuira aussi aux couvre-sols ou plate-bandes que je pourrais installer à ces endroits). Je ne suis peut-être pas la seule à être déçue par les généralités dans cette section! Enfin, les gros champignons y sont abordés très à la légère. "Ils ne sont pas nuisibles et peuvent même être comestibles", y prétend-on (p.91). Ceci contraste énormément avec la position du Centre antipoison du Québec dans ce communiqué sur les champignons de pelouse. Une agronome employée par la pépinière du coin m'a confirmé qu'il n'y avait rien à faire contre ces champignons à part les arracher à la main, ce qui explique que rien ne soit indiqué dans le livre de Smeesters, mais je ne dirais pas qu'ils ne sont pas nuisibles... le seul fait d'en arracher encore et encore est une nuisance! Dire que j'en ai probablement pour plusieurs années, tant qu'il restera des morceaux de bois non-décomposés dans la terre des rouleaux de gazon, selon l'agronome...

Malgré ces quelques points à améliorer, j'aime beaucoup Pelouses écologiques et autres couvre-sols et je le recommande chaudement à quiconque a ou veut une pelouse. J'aurais pu bénéficier des informations de ce livre même en condo, puisque dans notre petit immeuble de 6 condos nous nous occupions nous-mêmes de l'arrosage de nos quelques mètres carrés de pelouse, entre autres (la tonte étant toutefois donnée sous contrat à une association de tous les petits immeubles du quartier). Comme il est écrit en préface (p.9, par Larry Hodgson alias le jardinier paresseux, un autre auteur horticole que j'aime bien), "C'est un livre que non seulement vous apprécierez, mais que vous voudrez partager avec tous vos voisins"!


Référence: Smeesters, Édith. Pelouses écologiques et autres couvre-sols, Broquet, 2008, 188 p.



*J'ai par la suite trouvé aussi beaucoup d'information écologique, récente et utile sur la pelouse sur le site du Jardin botanique de Montréal. Rien d'aussi complet que le livre de Smeesters, mais toujours mieux qu'une circulaire commerciale.

EDIT: 19 juillet 2010: Après avoir lu ce billet, Mme Smeesters m'a écrit! Suite ici!

dimanche 13 juin 2010

Économie d'eau: il n'y a pas que l'arrosage

Je me demande bien pourquoi la plupart des municipalités ont des règlements restreignant l'arrosage extérieur à des fins d'économie d'eau potable, alors qu'elles autorisent des tas de nouveaux développements domiciliaires sans y exiger l'installation de toilettes économes en eau, une mesure qui économiserait aussi beaucoup d'eau potable et ce, à l'année longue et sans effort ni désagrément pour les résidents. Une toilette économe coûte quelques centaines de dollars de plus qu'une toilette de base, mais pour un promoteur qui en achèterait quelques centaines, le prix serait certainement meilleur que pour un consommateur isolé, et sur les 200K$ et souvent beaucoup plus que coûtent maintenant les maisons, ça ne paraîtrait pas tellement...

Pas que je sois une fanatique de l'arrosage (d'ailleurs, je viens d'apprendre que le gazon tombe en dormance en cas de sécheresse et qu'il vaut ainsi mieux ne pas l'arroser du tout, pour qu'il atteinge cette dormance et survive par ses rhizômes, que de l'arroser insuffisamment!*). Mais je crois que d'autres mesures pourraient s'ajouter à ce classique...

Dans le cas des toilettes, cette économie se ferait à l'année longue, et pas seulement en période estivale. Évidemment, l'approvisionnement en eau est généralement plus critique l'été. Par contre, même quand l'approvisionnement n'est pas problématique, l'eau du robinet a été pompér, filtrée et traitée à grands frais, donc une économie à l'année longue serait utile aussi.

*Smeesters, Édith. Pelouses écologiques et autres couvre-sols, Broquet, 2008, ISBN 9782890009585.

mardi 25 mai 2010

Arrosage et canicule

J'ai utilisé l'eau de la micro-piscine pour arroser des plantes en début de soirée. J'aurais pu la vider sur le gazon, qui en aurait profité aussi. Tout sauf vider à la rue vers l'égout cette eau qui a eu tout l'après-midi pour déchlorer et qui est à la température ambiante (ne causant pas de choc thermique à mes amies végétales)! Je me demande toutefois si les traces de crème solaire (venant de mon fils qui a barboté) peuvent nuire à mes plantes. Une fois, probablement pas. Tout l'été? On verra. Je ne crois pas que ma pratique soit assez répandue pour que la question ait été étudiée scientifiquement...

***

La maison d'un de mes voisins est à vendre. Pour avoir une pelouse plus attirante, il arrose TOUS LES SOIRS, contre les recommandations d'usage (2.5 cm d'eau par semaine suffisent) et les règlements municipaux (3 soirs par semaine, selon le numéro civique). Ça se fait, rapporter anonymement un voisin? Je ne veux pas me faire d'ennemi, mais ce gaspillage m'énerve, surtout en période de canicule (quelqu'un me rapportait que certaines municipalités interdisent déjà tout arrosage) qui semble vouloir se poursuivre. Et puis, il veut déménager, je n'aurai pas d'ennemi trop trop longtemps...